[Killing Eve] Oksana Astank alias Villanelle

Oksana Anatolyevna Astankova, plus connue sous le nom de Villanelle, nom qu'elle porte depuis qu'elle est devenue une assassine pour Les Douze. Elle a 27 ans et appartient au groupe Human.

Passée, illusoire, l'impression de regrets qui l'avait traversé, sentiment éphémère, ou simple impression de sentiments, elle ne ressentait jamais vraiment, du moins pas dans le sens commun du terme. Aux grands damnes les apparences, derrière ses airs innocents — et parfois même d'une innocence puérile — on l'a décrit d'une froide brutalité. Villanelle peut être charismatique, réservée, joueuse, polie, téméraire, vulnérable... être tout ce qu'on peut attendre d'elle, mais au fond d'elle, quelque chose de sombre, froid, d’innommable, faisant d'elle quelqu'un d'impossible à saisir réellement, ou même de faire tomber le masque, un masque si bien porté qu'il lui semblait parfois que c'était vraiment son visage. Illusion vite passée.

Pour Villanelle, son apparence est primordiale, de part son travail comme de sa personnalité propre. Elle aime porter de beaux habits, souvent de haute couture, et dont les couleurs ou bien la forme en elle même se distingue de la masse. Elle aime se faire remarquer, et son style vestimentaire est la manière pour elle de l'être. Car à part ça, son physique est plutôt banal, cheveux blonds foncés arrivant aux épaules, un visage délicat aux pommettes hautes, des yeux noisettes, une silhouette fine et grande. Rien qui pourrait vraiment attirer l’œil aux premiers abords, et c'est justement ce qui faisait d'elle une si bonne assassine, elle pouvait facilement se fondre dans la masse.

Peu sont les choses que l'on sait sur le passé de Villanelle, elle est arrivée, c'est tout. Mais Oksana, elle, a une histoire ou plutôt des bribes d'histoires. La mort de son père, sa mère qui la laisse à l'orphelinat, on lui avait dit qu'elle était morte, elle et son frère, un accident de voiture, elle n'avait plus rien, plus rien jusqu'à qu'elle ne se mette au service des Douze. Villanelle était née. De rien elle était passée à tout, l'argent, les voyages et, surtout, les vêtements.


Et puis il y-eu Eve. Eve Polastri, ex-agent de la MI6 enquêtant sur elle, un long jeu du chat et de la souris, un jeu dangereux, une relation dangereuse, des sentiments étranges, nouveaux et inconnus. Une histoire qui l'a changé, profondément. Grâce ou bien à cause d'Eve, elle laissa partir Konstantin, son mentor, son ami, avait qui elle aurait dû fuir, elle laissa tomber les Douze. Elles auraient pu fuir, toutes les deux, fuir le MI6, fuir les Douze, sur ce pont, tout aurait pu commencer, pour de vrai. Elle aurait enfin pu l'avoir, sa Eve, mais l'avoir l'aurait aussi détruite, alors elle la laissa partir. Marche Eve, dit-elle alors qu'elle lui demandait comment arrêter le monstre en elle, celui qui s'éveillait depuis Villanelle, marche et ne te retourne pas. Un pas, puis l'autre, elles commencèrent à s'éloigner, puis s'arrêtèrent, se retournèrent, un dernier regard, un dernier sourire, et puis elle marcha, elle marcha sans plus se retourner.